Le click and collect, ou clique et collecte, est-il adapté à votre activité
La crise sanitaire de la covid-19 nous a tous pris de court. Si la première vague nous a tous confinés (ou presque !), la seconde crée de réelles disparités pour les professionnels que vous êtes.
Les entrepreneurs déjà familiarisés avec la communication digitale ont su rebondir rapidement, offrant à leurs clients la possibilité de continuer à se fournir chez eux. Ils ont ainsi maintenu une forme de lien, à la fois réel et virtuel, indispensable à leur activité. Certes, cela ne compense pas en totalité leurs pertes financières, mais ils restent actifs et acteurs de leur avenir.
Alors, le click and collect, comment vous y prendre pour ne plus subir, dans les mois et les années qui viennent, des situations telles que celle que nous traversons ?
Le click and collect quand vous n’avez aucun outil digital
Cela peut sembler incroyable, mais oui, de nombreux commerçants ou artisans, indépendants ou professions libérales, ont fait le choix, volontaire ou inconscient, de ne pas exister sur le Web.
Les réseaux sociaux ont une mauvaise réputation, cependant, ils sont une ouverture formidable sur le monde, même si vous ne travaillez qu’en « local », mode de fonctionnement qui est très à la mode en ce moment, vous en conviendrez.
Quelques informations pour vous convaincre de développer votre communication digitale
Facebook, c’est près de 2 milliards d’utilisateurs par mois. Vous ne les toucherez pas tous, heureusement, mais vous pouvez, avec une page bien créée et correctement développée, approcher les habitants de votre zone d’achalandage.
4 consommateurs sur 5, en moyenne, utilisent le Web pour trouver, autour de chez eux, vos produits ou services formidables et indispensables.
85 % des clients, en moyenne, utilisent Google Maps, pour localiser une entreprise qui les intéresse.
Préalable au click and collect, créez votre présence virtuelle
Vous travaillez avant tout en local. Pensez à Google My Business. Créer votre fiche entreprise est d’une simplicité biblique. Les informations que vous donnez doivent être exactes, précises et mises à jour sitôt une modification apportée. Les clients détestent arriver devant la devanture de votre boutique et se « casser le nez » dessus parce que les horaires indiqués sur le Web sont erronés !
Google My business, c’est aussi la possibilité d’obtenir des (bons !) avis de clients satisfaits, et ça, ça plaît à ceux qui hésitent encore à venir chez vous.
Mais votre fiche Google My Business doit vivre : ajoutez régulièrement de nouvelles photos et créez des posts adaptés à votre cible.
Facebook ou Instagram pour diffuser de manière conviviale
Facebook, je vous l’accorde, est un réseau social qui véhicule le pire comme le meilleur. À vous de l’utiliser à bon escient. Là encore, les informations de votre page doivent être « nickel-chrome ».
Vous pouvez préférer au grand réseau bleu son petit frère Instagram. Certes, vous toucherez moins de monde, mais les deux sont de plus en plus liés et tout dépend de la clientèle que vous souhaitez toucher.
Car, évidemment, avant de créer votre entreprise, vous avez identifié votre persona ? N’est-ce pas ?
Venons-en au click and collect
Tout le monde vous dit de vous convertir. Encore faut-il y voir clair dans les solutions proposées.
Vous avez un site Web ou un compte social
Si vous possédez déjà un site Web, une page Facebook, un compte Instagram, évidemment, utilisez-les ! Invitez vos clients à passer leurs commandes depuis votre courriel de contact, voire votre numéro téléphone. Parlez de vous, diffusez votre information dans des groupes adaptés, demandez à vos clients de vous soutenir en commentant et partageant vos posts.
Vous pouvez aussi créer sur votre Web une page de contact spécifique au click and collect, avec les champs nécessaires à la bonne préparation de la commande.
Vous n’avez aucune présence digitale. Dommage !
Certains vous conseilleront de passer par une plateforme. Choisissez-la de manière adaptée. Lisez attentivement les conditions de partenariat pour ne pas vous retrouver « enchaîné » à un contrat longue durée.
Validez que la cible de la plateforme correspond à la vôtre. Si vous vendez des produits ou des services « haut de gamme », il n’est peut-être pas judicieux de rejoindre une plateforme « low-cost » comme certaines l’affichent dans leur nom de domaine.
Renseignez-vous auprès de votre ville, de votre département ou de votre région.
Voyez avec votre syndicat professionnel. Certains métiers ont développé des solutions spécifiques à leurs besoins, et donc aux vôtres et à ceux de votre clientèle.
En conclusion, anticipez sur l’avenir et conservez votre indépendance chérie
Ne faites pas les choses à l’envers. Je vois trop souvent venir à moi des clients qui ont créé un site Web par eux-mêmes ; ils l’ont « bidouillé » sur des plateformes au discours alléchant, mais qui les brident sitôt qu’ils veulent obtenir davantage de fonctionnalités, ou leur demandent de passer au forfait supérieur.
Par exemple, oubliez WP.com pour immédiatement aller sur WP.org. Le premier est gratuit, mais très limité. Le second est plus complexe, mais vous ouvre une multiplicité de possibilités.De même, le contenu de votre site Web n’est pas le « copier-coller » de votre plaquette ou d’un quelconque flyer. Pensez à votre cible ! Imaginez votre client atterrissant volontairement ou par hasard sur votre site. Que voulez-vous qu’il voie ? Un bricolage sympathique, mais peu professionnel ? Un véritable site, reflet de votre savoir-faire ?
De plus, le plus beau site du monde ne peut donner que ce qu’il a. Si vous n’avez pas respecté les us et coutumes exigés par les algorithmes de Google, votre site sera mort-né.
D’où l’intérêt et l’avantage de travailler avec un professionnel.
Bon courage, et à bientôt.
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